Titre : | Les orgues du Rhône (hors Lyon) | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Pierre-Marie Guéritey, Auteur ; Michelle Guéritey, Auteur ; Yves Neyrolles, Photographe | Editeur : | Seyssel [France] : Editions Comp'Act | Année de publication : | 1994 | Importance : | 363 p | Langues : | Français | Index. décimale : | 272 Histoire de la région Rhône-Alpes | Résumé : | Après les orgues de Lyon, voici les orgues des Communes du Rhône : 80 instruments dont aucun n'est antérieur à 1830, et qui, ajoutés aux 80 que compte la Ville de Lyon, constituent le patrimoine organistique du département, entièrement constitué au XIXe et eu XXe siècle. Au cours du XIXe siècle, après les destructions de l’époque révolutionnaire, le développement démographique, économique et industriel de Lyon et de ses alentours, joint à la volonté des autorités ecclésiastiques en la personne du Cardinal de Bonald d'abord puis de ses successeurs, ont fait que beaucoup d'églises anciennes, souvent d'une grande valeur archéologique, ont été aandies ou ont laissée la place à des constructions entièrement neuves de style néogothique, néoroman ou composite, Å“uvres des architectes lyonnais. Ce mouvement s'est poursuivi jusqu'à la dernière guerre, et on trouve, notamment à la périphérie de Lyon, des ensembles paroissiaux datant du début du siècle, témoins souvent inachevés d'une époque où on voyait grand et solide... Les orgues, enfin admis dans les églises paroissiales du diocèse à partir de la fin des années 1830, sont à l'image des édifices qui les ont reçus, parfois avant même d'être achevés : ce sont pour beaucoup des instruments fonctionnels et de construction solide ; bien qu'entretenus sommairement depuis plusieurs années ils fonctionnent encore assez bien dans l'ensemble. Le facteur Joseph Merklin puis ses successeurs ont laissé là une forte empreint qui n'est pas près de s'effacer, la maison Michel Merklin & Kuhn ayant conquis avant guerre une sorte de quasi-monopole sur les orgues de Lyon et de ses alentours, mais les concurrents plus ou moins éphémères de cette maison ne sont pas sans importance, présentant des alternatives finalement assez différentes de la production des Éts Merklin : on s'en aperçoit en analysant les instruments de E. Ruche et de A. Dunand qui sont restés en place. Le mouvement néo-baroque des années 60-70, qui a inspiré dès 1958 le positif réalisé par Michel Merklin & Kuhn ("O.B.M." : Orgue Baroque Merklin), a produit ici surtout des petits instruments et n'est pas structurant du patrimoine du département, car il ne pouvait s'appuyer sur la présence d'aucun instrument ancien. Chaque instrument est décrit dan le détail, avec une analyse complète de la tuyauterie et de la transmission ; des informations sur l'histoire de l'édifice et ses caractéristiques architecturales, sur les orgues ayant éventuellement précédé l'instrument actuel, complètent chaque fiche. En complément aux études contenues dans le premier volume, on trouvera des informations détaillées sur les ateliers lyonnais de Louis Chavan, Hippolyte-César Beaucourt et Jean-Melchior Voegeli, dont l'activité a de beaucoup dépassé le cadre du département. |
Les orgues du Rhône (hors Lyon) [texte imprimé] / Pierre-Marie Guéritey, Auteur ; Michelle Guéritey, Auteur ; Yves Neyrolles, Photographe . - Seyssel (01420, France) : Editions Comp'Act, 1994 . - 363 p. Langues : Français Index. décimale : | 272 Histoire de la région Rhône-Alpes | Résumé : | Après les orgues de Lyon, voici les orgues des Communes du Rhône : 80 instruments dont aucun n'est antérieur à 1830, et qui, ajoutés aux 80 que compte la Ville de Lyon, constituent le patrimoine organistique du département, entièrement constitué au XIXe et eu XXe siècle. Au cours du XIXe siècle, après les destructions de l’époque révolutionnaire, le développement démographique, économique et industriel de Lyon et de ses alentours, joint à la volonté des autorités ecclésiastiques en la personne du Cardinal de Bonald d'abord puis de ses successeurs, ont fait que beaucoup d'églises anciennes, souvent d'une grande valeur archéologique, ont été aandies ou ont laissée la place à des constructions entièrement neuves de style néogothique, néoroman ou composite, Å“uvres des architectes lyonnais. Ce mouvement s'est poursuivi jusqu'à la dernière guerre, et on trouve, notamment à la périphérie de Lyon, des ensembles paroissiaux datant du début du siècle, témoins souvent inachevés d'une époque où on voyait grand et solide... Les orgues, enfin admis dans les églises paroissiales du diocèse à partir de la fin des années 1830, sont à l'image des édifices qui les ont reçus, parfois avant même d'être achevés : ce sont pour beaucoup des instruments fonctionnels et de construction solide ; bien qu'entretenus sommairement depuis plusieurs années ils fonctionnent encore assez bien dans l'ensemble. Le facteur Joseph Merklin puis ses successeurs ont laissé là une forte empreint qui n'est pas près de s'effacer, la maison Michel Merklin & Kuhn ayant conquis avant guerre une sorte de quasi-monopole sur les orgues de Lyon et de ses alentours, mais les concurrents plus ou moins éphémères de cette maison ne sont pas sans importance, présentant des alternatives finalement assez différentes de la production des Éts Merklin : on s'en aperçoit en analysant les instruments de E. Ruche et de A. Dunand qui sont restés en place. Le mouvement néo-baroque des années 60-70, qui a inspiré dès 1958 le positif réalisé par Michel Merklin & Kuhn ("O.B.M." : Orgue Baroque Merklin), a produit ici surtout des petits instruments et n'est pas structurant du patrimoine du département, car il ne pouvait s'appuyer sur la présence d'aucun instrument ancien. Chaque instrument est décrit dan le détail, avec une analyse complète de la tuyauterie et de la transmission ; des informations sur l'histoire de l'édifice et ses caractéristiques architecturales, sur les orgues ayant éventuellement précédé l'instrument actuel, complètent chaque fiche. En complément aux études contenues dans le premier volume, on trouvera des informations détaillées sur les ateliers lyonnais de Louis Chavan, Hippolyte-César Beaucourt et Jean-Melchior Voegeli, dont l'activité a de beaucoup dépassé le cadre du département. |
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