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Auteur Arturo Sosa Abascal
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Les jésuites doivent relever “le défi de devenir ministres de la réconciliation” / Arturo Sosa Abascal in La documentation catholique, 2525 (janvier 2017)
[article]
in La documentation catholique > 2525 (janvier 2017) . - p. 132-134
Titre : Les jésuites doivent relever “le défi de devenir ministres de la réconciliation” : 12 novembre 2016, homélie du P. Sosa, supérieur général des jésuites, lors de la messe de clôture de leur 36e Congrégation générale Type de document : texte imprimé Auteurs : Arturo Sosa Abascal, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 132-134 Langues : Français Résumé : C’est dans l’église Saint-Ignace de Rome, le 12 novembre 2016, que s’est tenue la messe de clôture de la 36e Congrégation générale des jésuites. Une célébration présidée par le nouveau Père général de la Compagnie, le P. Arturo Sosa. Dans son homélie, il a relevé que le discernement opéré lors de cette 36e Congrégation générale mettait les jésuites devant « le défi de devenir ministres de la réconciliation » dans le monde d’aujourd’hui. Un monde blessé par la guerre, par la souffrance des migrants ou les inégalités entre et dans les nations. « Notre discernement nous porte à voir ce monde avec les yeux des pauvres et à collaborer avec eux pour faire croître la vie véritable », a poursuivi le P. Sosa. Un monde, également, qui invite la Compagnie de Jésus à aller vers les périphéries « et à chercher à comprendre comment aborder globalement la totalité de la crise qui empêche les conditions de vie minimales pour la plus grande partie de l’humanité… ». L’apostolat des jésuites « est donc nécessairement intellectuel », a encore expliqué le nouveau Père général. « Les yeux miséricordieux, que nous avons acquis en nous identifiant avec le Christ sur la croix, nous permettent d’approfondir la compréhension de tout ce qui opprime les hommes et les femmes dans notre monde », a-t-il affirmé. En ligne : http://www.la-croix.com/2016-11-15-1200803241 [article] Les jésuites doivent relever “le défi de devenir ministres de la réconciliation” : 12 novembre 2016, homélie du P. Sosa, supérieur général des jésuites, lors de la messe de clôture de leur 36e Congrégation générale [texte imprimé] / Arturo Sosa Abascal, Auteur . - 2017 . - p. 132-134.
Langues : Français
in La documentation catholique > 2525 (janvier 2017) . - p. 132-134
Résumé : C’est dans l’église Saint-Ignace de Rome, le 12 novembre 2016, que s’est tenue la messe de clôture de la 36e Congrégation générale des jésuites. Une célébration présidée par le nouveau Père général de la Compagnie, le P. Arturo Sosa. Dans son homélie, il a relevé que le discernement opéré lors de cette 36e Congrégation générale mettait les jésuites devant « le défi de devenir ministres de la réconciliation » dans le monde d’aujourd’hui. Un monde blessé par la guerre, par la souffrance des migrants ou les inégalités entre et dans les nations. « Notre discernement nous porte à voir ce monde avec les yeux des pauvres et à collaborer avec eux pour faire croître la vie véritable », a poursuivi le P. Sosa. Un monde, également, qui invite la Compagnie de Jésus à aller vers les périphéries « et à chercher à comprendre comment aborder globalement la totalité de la crise qui empêche les conditions de vie minimales pour la plus grande partie de l’humanité… ». L’apostolat des jésuites « est donc nécessairement intellectuel », a encore expliqué le nouveau Père général. « Les yeux miséricordieux, que nous avons acquis en nous identifiant avec le Christ sur la croix, nous permettent d’approfondir la compréhension de tout ce qui opprime les hommes et les femmes dans notre monde », a-t-il affirmé. En ligne : http://www.la-croix.com/2016-11-15-1200803241 “Vers un avenir différent, élaborer une éducation autrement” / Arturo Sosa Abascal in La documentation catholique, 2529 (janvier 2018)
[article]
in La documentation catholique > 2529 (janvier 2018) . - p. 14-25
Titre : “Vers un avenir différent, élaborer une éducation autrement” : 20 octobre 2017, intervention du père Arturo Sosa, supérieur général des jésuites, au congrès « Jesedu-Rio2017 » Type de document : texte imprimé Auteurs : Arturo Sosa Abascal, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 14-25 Langues : Français Résumé : Le 20 octobre 2017, le père Arturo Sosa, supérieur général des jésuites, est longuement intervenu au congrès international des délégués à l’éducation de la Compagnie de Jésus, le « Jesedu-Rio2017 ». L’événement, organisé par la fédération latino-américaine de l’ordre et l’association brésilienne des collèges jésuites sous l’intitulé : « L’éducation dans la Compagnie : une pédagogie au service de la formation d’un être humain réconcilié avec ses pairs, avec la création et avec Dieu », s’est tenu à Rio de Janeiro du 16 au 20 octobre. Avant de présenter les principaux défis d’une éducation tournée vers le futur, le père Sosa a relevé six points « emblématiques d’un changement d’époque ». Les changements démographiques et les migrations ; les inégalités sociales croissantes ; l’intensification des polarisations et des conflits ; la crise écologique qui affecte notre planète ; l’expansion de la culture du digital ; l’affaiblissement de la politique en tant que recherche du bien commun. Pour le supérieur général des jésuites, servir la réconciliation, comme l’a souhaité la 36e Congrégation générale de la Compagnie, commence « par comprendre le monde dans lequel nous vivons » et, de la part des éducateurs, « à aider les jeunes générations à se situer face à ce monde ». Dans la perspective d’une éducation tournée vers le futur, le père Sosa a donc mentionné les défis que vont devoir affronter les institutions éducatives des jésuites. Pour lui, il est tout d’abord urgent de transformer ces institutions « en espaces de recherche pédagogique et en véritables laboratoires d’innovation didactique ». Nous devons être conscients, a-t-il insisté, « du changement anthropologique et culturel dont nous sommes les témoins », et les institutions doivent « savoir éduquer et former autrement en vue d’un avenir différent ». Le père Sosa a également souligné le devoir d’avancer vers une éducation pour la justice (« s’approcher des plus pauvres, former une conscience critique et intelligente des facteurs d’iniquité… ») et d’offrir aux étudiants une formation qui intègre la dimension écologique de la réconciliation. Après avoir abordé la protection des personnes vulnérables confiées aux institutions de la Compagnie de Jésus puis de la proposition d’une formation religieuse qui « ouvre à la dimension transcendantale de la vie… », il a mis en avant le concept de « citoyenneté globale ». « Notre présence dans tant de lieux et cultures du monde nous permet de créer et de développer des propositions de formation fondées sur une vision interculturelle de ce monde où tous les êtres humains et leurs peuples détiennent une “citoyenneté globale”. » En ce sens, il a souhaité la mise en place d’un réseau global et interculturel des institutions éducatives afin de permettre aux jeunes de « rêver un monde nouveau qui soit plus réconcilié, plus juste et qui se tienne en harmonie avec la création ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/-2017-11-17-1200892716 [article] “Vers un avenir différent, élaborer une éducation autrement” : 20 octobre 2017, intervention du père Arturo Sosa, supérieur général des jésuites, au congrès « Jesedu-Rio2017 » [texte imprimé] / Arturo Sosa Abascal, Auteur . - 2018 . - p. 14-25.
Langues : Français
in La documentation catholique > 2529 (janvier 2018) . - p. 14-25
Résumé : Le 20 octobre 2017, le père Arturo Sosa, supérieur général des jésuites, est longuement intervenu au congrès international des délégués à l’éducation de la Compagnie de Jésus, le « Jesedu-Rio2017 ». L’événement, organisé par la fédération latino-américaine de l’ordre et l’association brésilienne des collèges jésuites sous l’intitulé : « L’éducation dans la Compagnie : une pédagogie au service de la formation d’un être humain réconcilié avec ses pairs, avec la création et avec Dieu », s’est tenu à Rio de Janeiro du 16 au 20 octobre. Avant de présenter les principaux défis d’une éducation tournée vers le futur, le père Sosa a relevé six points « emblématiques d’un changement d’époque ». Les changements démographiques et les migrations ; les inégalités sociales croissantes ; l’intensification des polarisations et des conflits ; la crise écologique qui affecte notre planète ; l’expansion de la culture du digital ; l’affaiblissement de la politique en tant que recherche du bien commun. Pour le supérieur général des jésuites, servir la réconciliation, comme l’a souhaité la 36e Congrégation générale de la Compagnie, commence « par comprendre le monde dans lequel nous vivons » et, de la part des éducateurs, « à aider les jeunes générations à se situer face à ce monde ». Dans la perspective d’une éducation tournée vers le futur, le père Sosa a donc mentionné les défis que vont devoir affronter les institutions éducatives des jésuites. Pour lui, il est tout d’abord urgent de transformer ces institutions « en espaces de recherche pédagogique et en véritables laboratoires d’innovation didactique ». Nous devons être conscients, a-t-il insisté, « du changement anthropologique et culturel dont nous sommes les témoins », et les institutions doivent « savoir éduquer et former autrement en vue d’un avenir différent ». Le père Sosa a également souligné le devoir d’avancer vers une éducation pour la justice (« s’approcher des plus pauvres, former une conscience critique et intelligente des facteurs d’iniquité… ») et d’offrir aux étudiants une formation qui intègre la dimension écologique de la réconciliation. Après avoir abordé la protection des personnes vulnérables confiées aux institutions de la Compagnie de Jésus puis de la proposition d’une formation religieuse qui « ouvre à la dimension transcendantale de la vie… », il a mis en avant le concept de « citoyenneté globale ». « Notre présence dans tant de lieux et cultures du monde nous permet de créer et de développer des propositions de formation fondées sur une vision interculturelle de ce monde où tous les êtres humains et leurs peuples détiennent une “citoyenneté globale”. » En ce sens, il a souhaité la mise en place d’un réseau global et interculturel des institutions éducatives afin de permettre aux jeunes de « rêver un monde nouveau qui soit plus réconcilié, plus juste et qui se tienne en harmonie avec la création ». En ligne : https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/-2017-11-17-1200892716